Le dernier assassinat politique qui a eu lieu à Beyrouth hier confirme que les problèmes continueront dans ce petit pays méditerrannéen.
Pour moi, ce conflit revêt un aspect personnel, car j'ai choisi de me marier à une Libanaise. Et souvent, c'est trop personnel. Comme lors de l'affaire des caricatures de Mahomet: une foule enragée s'est alors attaqué à plusieurs immeubles, dont celui de l'UE, avant d'essayer de pénétrer dans le quartier d'Achrafié, quartier 'chrétien' où habite ma belle-famille. Ou bien quand Israël bombardait un parking à une cinquantaine de mètres de leur immeuble en l'été 2006. Aussi, quand ce dernier chapitre d'une histoire sanglante a commencé, il y a un peu moins d'un mois, quand un attentat eut lieu près du centre commercial ABC, bordant une rue très fréquentée et que tous les habitants de ce quartier empruntent, souvent plusieurs fois par jour.
Hier donc, c'est devenu personnel encore une fois, quand une voiture piégée prit la vie d'un Walid Eido et de son entourage. Personnel, car c'est apparemment un ami de la famille - chose courante dans ce pays d'à peine 4 millions. Mais plus personnel encore car cet attentat a eu lieu à côté du Sporting Club, que j'ai visité à maintes reprises et où ma belle-famille aurait dû être à l'heure de l'attentat. Intervention divine? Coup de chance?
En tout cas, il est difficile de comprendre l'esprit humain, obstiné à continuer de vivre chez soi face au danger imminent...
Thursday, June 14, 2007
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